20 févr. 2016

FRAGMENT 20/02/16

   On dit ineffable. Pourtant, on peut décrire un semblant de lumière et même un perturbé ruisseau qui laisse sur la berge l'écorce d'un platane tombé en désuétude. On esquisse. On tente d'esquisser un lointain sur une terre qui respire le silence. Près de soi, traîne aussi un vert abandonné par un liseron vêtu de mépris. Ce mépris, on l'ignore même lorsque l'on parvient à le lire derrière chaque sourire. De ce vert, on perçoit sa senteur. On remarque même ses rides. On remarquera son silence, bientôt.

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