6 févr. 2016

FRAGMENT 06/02/16

   On dirait un vent. Un vent léger. Une légèreté. Une fraîcheur. Sous un gris, il se fait une nostalgie vêtue d’une robe ambre. On la dit légère aussi. On laisse quelques arbres affalés. On les relève pourtant au lever de ce vent. Ce liquoreux vent se donne encore au vide perçu la veille. C’est un jour de plus trépassé. Le léger vent plonge peu à peu l’ambre lumière dans un long sommeil. Voit-on le jour par delà l’obscurité dressée. Le vent et le jour sont de l’ordre de l’ineffable. C’est pour cela qu’on les nomme “légèreté”.

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