15 déc. 2017

FRAGMENT 15/12/17

L'odeur du chêne dépouillé reste au fond du naguère malgré les paroles dépourvues d'aridité qui jonchent le sol fétide. Tu éprouves une forte dilection à l'encontre des roseaux extirpés de leur silence par d'étranges langueurs qui ne manqueront pas de perturber la pâleur de ton iris. Tu n'abhorres point ce naguère. Tu rencontres même quelques syncrétismes craquelés, gravés sur une feuille qui porte désormais en elle la jeunesse usée.

5 déc. 2017

POESIE 05/12/17

Il arrive que l'ombre de ton âme
rencontre l'éclat d'une nacre
et que tes propres dires
susurrent une écorchure
que tu renies chaque jour
au lever de la brume.

Berce donc ton amertume en contemplant
ceux qui ne jurent que par les écritures figées
niant la buée grisâtre qui supplicie
les iris avides de la clarté ondulante.

4 déc. 2017

POESIE 04/12/17

C'est ta pâleur qui s'offusque
des écrits semés avec alacrité
bien que le murmure de tes lèvres
se lie avec ce qui berce 
un au-dehors tant dispersé.

Pâleur, lis-tu la même nuit
que celle qui enlace la volupté 
de mon iris bleu-espérance
même si l'ondulation de tes paroles
déchire la fissure ?