4 avr. 2020

LE NON CONFINEMENT DU SILENCE - LE TEMPS

 Je me rappelle de ces silences non vécus. Chaque silence est un humus. L’humus d’un monde fissuré. L’humus d’un vers dénudé. De ce vert dénudé, il en ressort une pointe au bord du précipice. Sur ce précipice, une odeur traîne. Celle du temps. Au cœur du temps, se trouve une flamboyante illusion qui résonne avec le confinement du souffle. Le temps est une pendule qui laisse une poussière sur le sol nu. Et puis, quelques chiffres rassérénés exaltant un rai de satin. 


© Charles Lechesnier

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