25 avr. 2016

FRAGMENT 25/04/16

   Tout commence par une fissure sur un mur. De cette fissure naît une esquisse. De cette esquisse, une image. Sur cette image, des éléments retenus prisonniers. On y distingue l'humus. On y sent un banc délabré, laissé à l'abandon. On évoqua naguère un bois honteux. D'inepties en inepties, on écrivit quelques billevesées marquées par un matin honteux. C'est le matin qui transpire et non le bois intègre. C'est ici, sur ce mur, qu'est né le souvenir. C'est ici que l'on contemple le reflet de l'odeur verdâtre.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un magnifique écrit