18 avr. 2016

FRAGMENT 18/04/16

   On respire. On respire tant l'odeur de la nacre. Puis, refait surface une senteur oubliée. Elle revient. Elle lègue quelques mots, une impression, une voix. La voix. La voix qui résonne. La voix qui raisonne. La voix qui hèle notre nom, notre épiderme et notre regard. Les mots laissent quelques écrits sur notre tempe. Une couleur, Un bleu. Un lointain bleu qui réveille un muguet endormi.

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